Wannabe, « désire devenir » : mot utilisé en langage populaire et qui est dérivé de l’anglais « want to be ».

Un balado qui parle de théâtre... et de l'importance de l'environnement sonore dans une création théâtrale.

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Ghislain Basque, régie et assistance à la mise en scène
Premier épisode

Ghislain Basque,régie et assistance à la mise en scène

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« [La régie] est la centrale d'information. La personne à qui tout le monde va poser des questions et [...] qui va aller chercher les réponses pour tout le monde. Vous devez avoir les réponses et si vous ne les avez pas, vous devez aller les chercher. » — Ghislain Basque

Ghislain Basque

Présent dans le paysage théâtral en Acadie depuis 1991, Ghislain a été tour à tour éclairagiste, comédien, régisseur, assistant-metteur en scène, directeur de tournée et de production. On a pu le voir sur scène dans Pourquoi l’ouest et Charmes et Dangers de la Mer au Théâtre Populaire d’Acadie, dans Tangentes et Puisqu'il faut un paysage au théâtre l'Escaouette, et dans Pardonnez-moi si je décompose au théâtre Eskatalk. À la télévision, on l'a vu ou entrevu dans les téléséries Histoire Max, Lunatiques, Belle-Baie, Rural.com et les Newbies.

Comme assistant-metteur en scène, régisseur et technicien, on le retrouve dans plus d'une cinquantaine de productions au cours des 30 dernières années, d’un océan à l’autre. Il a aussi oeuvré comme assistant-décorateur sur plusieurs productions de films et de téléséries en Acadie et comme animateur-radio à Radio-Canada Vancouver.

Jean-François Mallet, composition et conception sonore
Deuxième épisode

Jean-François Mallet,composition et conception sonore

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« Des fois, t'as un thème qui doit durer 9 secondes, t'as un cue de 9 secondes pour une transition.  Faut que tu dises de quoi, faut que ça nous transporte ailleurs... On change peut-être de lieu, d'atmosphère, complètement... C'est pas une petite mélodie!  Ça peut être chargé une mélodie de 9 secondes. » — Jean-François Mallet

Jean-François Mallet

Originaire de Shippagan, Jean-François Mallet est compositeur de musique de films, de documentaires et de bandes musicales pour le théâtre et la danse. Il apparaît, entre autres, au générique des films Le silence (2020), Projet MR21 (2019), Dix monologues de la Sagouine (2017), Black & Blanc et Acadie Américaine (2015), On a bâti une cathédrale (2014) ainsi que de la série Courants (2013). Plus récemment, pour le théâtre, il a assuré la direction musicale, les arrangements musicaux et l’environnement sonore de Huit femmes (2019), a réalisé la musique de Tsunami (2019), Winslow (2019), Exercice de l’oubli (2019), Conte du Soleil (2018), Pourquoi l’Ouest ? (2018), et pour la danse, il a créé Respire (pour DansEncorps – 2018). Jean-François est également compositeur de musique de concerts, directeur musical et orchestrateur. Ses oeuvres comprennent La vallée des possibles : L’oeuvre de Camille Lefebvre (2019), Le porteur de rêves (2019) et Jean-le-Chasseur et ses chiens (2017).

Martine Beaulne, mise en scène
Troisième épisode

Martine Beaulne,mise en scène

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« Chaque concepteur est un artiste, à sa façon (...) Comme on fait une distribution de comédiens, on fait une distribution de concepteurs (...) Personne ne travaille pareil et il faut connaître les qualités de chacun. » — Martine Beaulne

Martine Beaulne

Martine Beaulne est comédienne, metteure en scène et enseignante de théâtre, oeuvrant professionnellement depuis 1975 dans le milieu théâtral, au Québec et ailleurs dans la francophonie. À sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, elle s’associe au Théâtre Parminou, avec lequel elle travaille pendant neuf ans et participe à la création de plus de vingt-cinq spectacles présentés au Canada, en France et en Afrique. Forte de ce bagage, la metteure en scène se démarque à partir de 1991. Elle monte plus de soixante-dix œuvres au Théâtre de la Veillée, au Centre national des Arts, au Théâtre du Nouveau Monde, au Théâtre du Rideau Vert, à La Licorne, à la Nef, à l’Espace Go, chez Duceppe, et à la compagnie Viola-Léger (Louis-Mailloux, 2010 et 2011). En 2000, avec André Melançon, elle co-réalise l’adaptation télévisuelle de sa mise-en-scène d’Albertine, en cinq temps, pour lequel elle reçoit le grand prix du public Loto-Québec ainsi que celui du Conseil des Arts de la CUM, section théâtre. Elle remporte également un prix Gémeaux. À l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, elle dirige divers opéras depuis 2013 : Les visiteurs de Menotti, La Voix humaine de Poulenc, L’Elisir d’Amore de Donizetti, Humanitudes de José Acquelin et Éric Champagne, et SVADBA d’Ana Sokolovic, qui remporte le Prix Opus en 2018. Boursière à maintes reprises du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, elle a enseigné à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM pendant plus de vingt ans. Elle recevait en 2013 le prix d’excellence en enseignement, volet carrière.

Allain Roy, direction artistique
Quatrième épisode

Allain Roy,direction artistique

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« La musique et l’environnement sonore, c’est l’un des premiers sens qu’on a à la naissance, et je dirais même dans le ventre de notre mère (…) Quand on vient au monde, le son est quelque chose qui commence à nous habiter.  Donc le pouvoir que ça peut avoir dans une écriture scénique, c’est-à-dire quand on traduit un texte de théâtre sur une scène, ça peut être très puissant. » — Allain Roy

Allain Roy

Diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada section production, où il a d’ailleurs été enseignant sur une période de dix ans, Allain Roy possède un solide bagage de compétences et d’expérience dans le milieu théâtral et artistique. Il a été assistant à la mise en scène et régisseur auprès de nombreuses compagnies de théâtre en plus de faire des tournées au Canada et en Europe. Il a collaboré avec plusieurs metteurs en scène, entre autres Robert Lepage, Martine Beaulne, René-Richard Cyr, Brigitte Haentjens, Denis Marleau, Jean-Pierre Ronfard, dans au-delà de 130 productions. En 2009, il est revenu s’établir chez-lui en Acadie et depuis novembre 2018, il est directeur artistique et codirecteur général du Théâtre populaire d’Acadie.

Anita Landry, direction administrative
Cinquième épisode

Anita Landry,direction administrative

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« Moi, je suis au service de la direction artistique, pour que les projets artistiques aillent de l’avant, que ce soit du développement de textes, de laboratoires, de créations, de diffusions, il faut que mes budgets s’adaptent aux projets que la direction artistique propose. (…) J’essaie de toujours dire oui mais ce n’est pas toujours possible.  C’est ça le côté plate de ma job je dirais, c’est la négociation et de ne pas pouvoir accéder à toutes les demandes. Mais j’essaie autant que possible de gruger d’un côté pour permettre au concepteur d’avoir ce qu’il a besoin pour que sa conception soit la meilleure possible et que l’argent n’a pas été une contrainte. » — Anita Landry

Anita Landry

Détentrice d’un baccalauréat en administration de l’Université de Moncton, Anita Landry a œuvré au sein du Théâtre populaire d’Acadie pendant près de 35 ans. Directrice administrative et codirectrice générale de l’organisation, elle a, au fil des ans, collaboré de près avec la majorité des directeurs artistiques de la compagnie, et a mené de nombreux projets qui ont contribué à la professionnalisation et au rayonnement du théâtre en Acadie, dont notamment la création et le développement du Festival de théâtre jeunesse en Acadie, qui fêtait en 2018 son 20e anniversaire. En 2019, elle recevait le Prix Marcus-BMO de la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada, en reconnaissance de sa contribution exemplaire au développement du théâtre de la francophonie canadienne.  Anita a quitté le Théâtre populaire d’Acadie à l’été 2021 pour une retraite bien méritée.

Au sujet du créateur

Wannabe, « désire devenir » : mot utilisé en langage populaire et qui est dérivé de l’anglais « want to be ».

« Mon nom est Jonathan Sonier, et je suis un musicien, auteur-compositeur-interprète (quand ça me tente) et un wannabe concepteur sonore dans le milieu du théâtre. J’ai eu la chance de recevoir le prix Suzanne-Cyr en 2020. Ce prix a été jumelé avec un stage, qui s’est déroulé avec le Théâtre populaire d’Acadie, situé à Caraquet, au Nouveau-Brunswick.

Afin de profiter de mon stage à 100%, j’ai décidé d’interviewer des gens du milieu du théâtre, de différentes sphères, que j’ai rencontrés pendant mon année avec le TPA et d’enregistrer le tout sous forme de balado à écouter pour les futurs wannabe concepteurs sonores et tous ceux qui s’intéressent au milieu du théâtre. »

— Jonathan Sonier

Jonathan Sonier est un guitariste compositeur et arrangeur originaire de la ville de Moncton. Il a débuté sa carrière de musicien dans la ville de Québec où il a obtenu son diplôme, en 2016, à l’Université Laval, en interprétation jazz. Pendant son passage à Québec, il a eu la chance de travailler comme guitariste, comme concepteur/compositeur sonore dans le milieu du théâtre et comme apprenti technicien de son au studio Pantouf, situé à Saint-Élie-de-Caxton. Après 6 ans loin de sa ville natale, il décide de revenir aux sources en s’établissant à Moncton, où il a ouvert un studio de son et une école de guitare.

Nos chaleureux remerciements pour le Prix spécial Suzanne-Cyr à la Congrégation Notre-Dame du Sacré-Coeur de Dieppe, N.-B. et à la Fondation ATFC pour l’avancement du théâtre francophone au Canada.