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Dîner pour deux

Dîner pour deux © NRL

Le spectacle a été créé à Caraquet et a tourné au Nouveau-Brunswick à lhiver 2020.

UN TEXTE DE CAROLINE BÉLISLE

Dîner pour deux

Véritables virtuoses de la bienséance et du vivre-ensemble, André et Johanne aspirent à la perfection.

Lorsqu’André apprend qu’une restructuration au bureau pourrait mettre des bâtons dans les roues de son ascension vers le succès, son épouse lui promet grâce, volonté et élégance. Ensemble, ils établissent un plan clair, précis et sans faille. Si toutes les étapes sont respectées à la lettre, rien ne pourra les arrêter.

Écoutez le balado

ÉQUIPE DE CRÉATION DU SPECTACLE

TEXTE
Caroline Bélisle

MISE EN SCÈNE
Ludger Beaulieu

DISTRIBUTION
Johanne : Florence Brunet
André : David Losier

ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE ET RÉGIE
Eric Butler

SCÉNOGRAPHIE, COSTUMES ET ACCESSOIRES
Claudie Landry

ÉCLAIRAGES
Mathieu-Julien Duguay

MUSIQUE ET ENVIRONNEMENT SONORE
Jean-François Mallet

DIRECTION DE PRODUCTION
Marc Bédard

Le texte a été publié dans la collection théâtre des Éditions Perce-Neige en février 2020.

Photos du spectacle

En studio pour le balado

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Arrière-scène

Deuxième saison : Arrière-scène sur...

La pièce de théâtre Les meilleurs frères sera présentée à Moncton et à Caraquet en février 2022. Plus de détails →


Bunny Meilleur meurt dans un accident pour le moins inhabituel. Ses deux fils, Kyle et Hamilton, ont la tâche d’organiser les funérailles et de prendre soin de son compagnon, un petit lévrier italien nommé Enzo. Autour des préparatifs de la veillée funèbre et de la cérémonie, la rivalité entre frères refait surface et ranime des années de non-dits accumulés.

Martine Beaulne signe la mise en scène de ce texte de Daniel MacIvor, traduit par Jean-Philippe Raîche et interprété par les comédiens Tony Murray et Eric Butler. La scénographie est de Luc Rondeau et les éclairages de Marc Paulin, dans un environnement sonore de Jean-François Mallet. Marc Bédard est à la direction de production et Ghislain Basque à l’assistance à la mise en scène et régie.

Sonya Malaborza, responsable des entretiens

Originaire de Rexton et résidente de Galloway, au Nouveau-Brunswick, Sonya Malaborza porte plusieurs chapeaux, mais elle est avant tout traductrice littéraire. Dans ce rôle, elle se faufile entre les lignes de romans, de poèmes et d’essais écrits en anglais, et parfois – la nuit surtout –, en espagnol. On lui doit entre autres la version française du roman The Sea Captain’s Wife de Beth Powning (La femme du capitaine, Perce-Neige, 2014) et celle de The Birth House d’Ami McKay (L’accoucheuse de Scots Bay, Prise de parole, 2020), laquelle lui a mérité une nomination aux Prix littéraires du Gouverneur général en 2020. Formée en traduction, en traductologie et en sociolinguistique à l’Université de Moncton et à l’Université York, Sonya prend plaisir à accompagner des auteurs·trices et des traducteurs·trices à la revue Ancrages et aux Éditions Prise de parole. Il lui arrive aussi parfois de commettre des actes d’écriture.

Les épisodes disponibles pour écoute

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Jean-Philippe Raîche

traduction

Conjuguer l’amour du texte et de la langue française

Premier épisode

Jean-Philippe Raîche

Défis du traducteur
La traduction d’un texte de théâtre pose de nombreux défis, surtout lorsque l’identité géographique et l’humour entrent en ligne de compte. Le poète Jean-Philippe Raîche nous parle de sa démarche de travail, de son amour pour ce texte et pour la langue de Molière alors qu’il réalise sa toute première traduction d’une oeuvre théâtrale.

Écoutez le premier épisode

  • « Une phrase doit se mettre en bouche, elle doit résonner, se projeter dans un lieu donné. (…) Le texte au théâtre, c’est un corps qui parle, ces mots-là doivent sortir d’un corps. (…) ce mot-là peut bien se placer dans mon esprit, dans mon oreille, dans ma bouche quand je suis à ma table de travail, c’est pas pour autant qu’il se projette jusqu’au dernier rang de la salle. »

    Jean-Philippe Raîche

  • Poète acadien né en 1970, Jean-Philippe Raîche évoque dans son œuvre les destins collectifs tragiques, l’exil volontaire et l’errance. Érigeant le déracinement comme figure de la condition humaine, il fait du corps de l’être aimé l’unique lieu du retour. Il a publié, aux éditions Perce-Neige, Une Lettre au bout du monde, en lice au prix du Gouverneur général et Ne réveillez pas l'amour avant qu'elle ne le veuille qui a reçu, en France, le prix Aliénor et le prestigieux prix Louise-Labé. Il est poète lauréat de la ville de Moncton et poète flyé du Festival Frye de Moncton.

Martine Beaulne, mise en scène

Martine Beaulne

Mise en scène

Trouver la clé de résonnance de l’œuvre

Deuxième épisode

Martine Beaulne

La mise en scène au théâtre
Martine Beaulne, metteure en scène, nous résume son questionnement face à la pièce Les meilleurs frèresLa mort (…) de la mère de deux frères chamboule leur relation en provoquant une suite d’incidents incongrus et touchants. Qui suis-je dans le coeur de ma mère? Ai-je été aimé autant que mon frère? Comment résumer la vie de quelqu’un dans une annonce nécrologique? Comment faire face à ce vide affectif et identitaire qui m’attend?

Écoutez le deuxième épisode

  • « Il y a différentes façons d’approfondir l’idée d’un auteur, (…) y’a pas une dramaturgie qui est pareille, donc il faut trouver la clé pour lui donner toute sa résonnance. (…) C’est pas de comprendre, c’est comment le transmettre, c’est le comment qui est important. » — Martine Beaulne

  • Martine Beaulne est comédienne, metteure en scène et enseignante de théâtre, oeuvrant professionnellement depuis 1975 dans le milieu théâtral, au Québec et ailleurs dans la francophonie. À sa sortie du Conservatoire d'art dramatique de Montréal, elle s’associe au Théâtre Parminou, avec lequel elle travaille pendant neuf ans et participe à la création de plus de vingt-cinq spectacles présentés au Canada, en France et en Afrique. Forte de ce bagage, la metteure en scène se démarque à partir de 1991. Elle monte plus de soixante-dix œuvres au Théâtre de la Veillée, au Centre national des Arts, au Théâtre du Nouveau Monde, au Théâtre du Rideau Vert, à La Licorne, à la Nef, à l’Espace Go, chez Duceppe, et à la compagnie Viola-Léger (Louis-Mailloux, 2010 et 2011). En 2000, avec André Melançon, elle co-réalise l’adaptation télévisuelle de sa mise-en-scène d'Albertine, en cinq temps, pour lequel elle reçoit le grand prix du public Loto-Québec ainsi que celui du Conseil des Arts de la CUM, section théâtre. Elle remporte également un prix Gémeaux. À l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, elle dirige divers opéras depuis 2013 : Les visiteurs de Menotti, La Voix humaine de Poulenc, L’Elisir d’Amore de Donizetti, Humanitudes de José Acquelin et Éric Champagne, et SVADBA d'Ana Sokolovic, qui remporte le Prix Opus en 2018. Boursière à maintes reprises du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, elle a enseigné à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM pendant plus de vingt ans. Elle recevait en 2013 le prix d’excellence en enseignement, volet carrière.

Lors de l'enregistrement des épisodes

Première saison : Arrière-scène sur...

« Savèche » est un mot acadien qui désigne un papillon de nuit, attiré irrémédiablement par la lumière, comme l’être humain moderne par l’agitation perpétuelle du monde virtuel. Jonathan Roy en a fait la métaphore centrale de son deuxième recueil de poésie, Savèche à fragmentations (Éditions Perce-Neige, 2019), qui puise au vocabulaire informatique, aux réalités de la génération Y, aux classiques de la littérature et à la culture populaire.

Allain Roy signe la mise en scène de cette production du TPA, présentée en salle à l’automne 2021, avec une équipe de création dont il se sent choyé de faire partie : Monique Léger à la dramaturgie de mouvement, Claudie Landry à la scénographie, costumes et accessoires, Stéphane Ménigot à la lumière, Ghislain Basque à l’assistance à la mise en scène, Pascal Lejeune et Jonathan Sonier aux environnements sonores et Marc Bédard à la direction de production.

Pénélope Cormier, responsable des entretiens

Pénélope Cormier est professeure de littérature au campus d’Edmundston de l’Université de Moncton. Ses recherches portent, en études acadiennes, sur l’histoire de la littérature acadienne selon une perspective de formalisme sociologique et, en études autochtones, sur la revitalisation linguistique et culturelle des Wolastoqiyik. En tant que critique artistique, elle s’intéresse à l’actualité artistique franco-canadienne depuis une vingtaine d’années.

Les épisodes disponibles pour écoute

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Claudie Landry

Scénographie, costumes et accessoires
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Stéphane Ménigot

Lumières
Premier épisode

Claudie Landry et Stéphane Ménigot

Pour créer un univers où le poète, Jonathan Roy, se joue lui-même sur scène secondé par le comédien Matthieu Girard, qui est comme son alter ego, Allain Roy a voulu que soit créée une véritable symbiose entre les éclairages et la scénographie, née de la collaboration entre Stéphane Ménigot (conception de la lumière) et Claudie Landry (scénographie).

Écoutez le premier épisode

  • « Il fallait trouver un espace physique, un espace visuel, lumineux, qui ne soit pas trop directif. (…) Donc c’était d’arriver à créer des univers qui permettent de nous situer quelque part, en lien avec les propos de Jonathan, mais en même temps de laisser assez de liberté pour que chaque spectateur puisse interpréter et ressentir les émotions à sa guise. »

  • Claudie Landry
    Claudie Landry est originaire de Shediac, au Nouveau-Brunswick. Elle a d’abord complété son baccalauréat en Arts visuels à l’Université de Moncton où elle s’est rendu compte que suggérer une narration était toujours au cœur de sa démarche en créant des personnages. Elle a donc conjugué son intérêt pour les arts plastiques avec celui du théâtre et s’est spécialisée en scénographie et costumes à l’École nationale de théâtre du Canada à Montréal. Diplômée en mai 2020, elle gravite depuis entre les contrats dans sa province natale, tant à Moncton qu’à Caraquet que dans la métropole montréalaise. En 2020, elle signait sa toute première scénographie, les costumes et les accessoires pour la production Dîner pour deux pour le Théâtre populaire d’Acadie.
    Stéphane Ménigot
    Fondateur de la société Octochrome, Stéphane Ménigot éclaire depuis plus de 30 ans des lieux de toute envergure en Europe et au Canada, où il est établi depuis plus de 25 ans. À Montréal, il est reconnu pour son talent et sa polyvalence à éclairer et mettre en valeur tout type de performances dans des disciplines aussi variées que le cirque, la danse, la musique, le théâtre et la muséographie. En explorant la lumière comme sujet, il joue sur les diverses variations dʼéclairages conjuguant ainsi la couleur, la texture et le relief dans une chorégraphie originale et élégante. Il est également conférencier et pédagogue avéré, ayant déjà offert ses formations à de futurs artisans de la lumière au CEGEP de St-Hyacinthe, l’École du Show Business, l’École de danse contemporaine de Montréal, et à l’École nationale de cirque de Montréal. Il figure au nombre des collaborateurs du Théâtre populaire d’Acadie depuis 2019.

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Jonathan Roy

Texte et interprétation
Deuxième épisode

Jonathan Roy

Écoutez le deuxième épisode

  • « Le terme de littérature vivante est de plus en plus répandu dans le milieu pour cette littérature-là, hors le livre, et tout ce que ça apporte. Je trouve vraiment que la question de la vie —du vivant dans tout ça— est super importante. »

  • Jonathan Roy
    Jonathan Roy est né à Bathurst et il vit à Caraquet, au Nouveau-Brunswick. Conseiller artistique pour le Salon du livre de la Péninsule acadienne, il dirige aussi la collection Poésie / Rafale aux Éditions Perce-Neige et il est le coordonnateur et le directeur artistique du Festival acadien de poésie. Il compte plusieurs collaborations à des soirées de poésie ainsi qu’à des revues littéraires, notamment dans la revue Ancrages, et deux recueils de poésie publiés aux Éditions Perce-Neige : Apprendre à tomber (2012), récompensé par le prix Antonine-Maillet-Acadie Vie et Savèches à fragmentation (2019). En octobre 2019, il présentait Savèches – une fragmentation en trois mouvements, une interprétation de son dernier recueil mise en scène par le Théâtre populaire d’Acadie, dont une version enrichie, coproduite avec le Théâtre français du Centre national des arts, sera présentée en tournée à Caraquet, Moncton et Ottawa à l’automne 2021.

Lors de l'enregistrement des épisodes

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Wannabe Concepteur Sonore

Wannabe, « désire devenir » : mot utilisé en langage populaire et qui est dérivé de l’anglais « want to be ».

Un balado qui parle de théâtre... et de l'importance de l'environnement sonore dans une création théâtrale.

Les épisodes disponibles pour écoute

Ghislain Basque, régie et assistance à la mise en scène
Premier épisode

Ghislain Basque,régie et assistance à la mise en scène

Écoutez le premier épisode

« [La régie] est la centrale d'information. La personne à qui tout le monde va poser des questions et [...] qui va aller chercher les réponses pour tout le monde. Vous devez avoir les réponses et si vous ne les avez pas, vous devez aller les chercher. » — Ghislain Basque

Ghislain Basque

Présent dans le paysage théâtral en Acadie depuis 1991, Ghislain a été tour à tour éclairagiste, comédien, régisseur, assistant-metteur en scène, directeur de tournée et de production. On a pu le voir sur scène dans Pourquoi l’ouest et Charmes et Dangers de la Mer au Théâtre Populaire d’Acadie, dans Tangentes et Puisqu'il faut un paysage au théâtre l'Escaouette, et dans Pardonnez-moi si je décompose au théâtre Eskatalk. À la télévision, on l'a vu ou entrevu dans les téléséries Histoire Max, Lunatiques, Belle-Baie, Rural.com et les Newbies.

Comme assistant-metteur en scène, régisseur et technicien, on le retrouve dans plus d'une cinquantaine de productions au cours des 30 dernières années, d’un océan à l’autre. Il a aussi oeuvré comme assistant-décorateur sur plusieurs productions de films et de téléséries en Acadie et comme animateur-radio à Radio-Canada Vancouver.

Jean-François Mallet, composition et conception sonore
Deuxième épisode

Jean-François Mallet,composition et conception sonore

Écoutez le deuxième épisode

« Des fois, t'as un thème qui doit durer 9 secondes, t'as un cue de 9 secondes pour une transition.  Faut que tu dises de quoi, faut que ça nous transporte ailleurs... On change peut-être de lieu, d'atmosphère, complètement... C'est pas une petite mélodie!  Ça peut être chargé une mélodie de 9 secondes. » — Jean-François Mallet

Jean-François Mallet

Originaire de Shippagan, Jean-François Mallet est compositeur de musique de films, de documentaires et de bandes musicales pour le théâtre et la danse. Il apparaît, entre autres, au générique des films Le silence (2020), Projet MR21 (2019), Dix monologues de la Sagouine (2017), Black & Blanc et Acadie Américaine (2015), On a bâti une cathédrale (2014) ainsi que de la série Courants (2013). Plus récemment, pour le théâtre, il a assuré la direction musicale, les arrangements musicaux et l’environnement sonore de Huit femmes (2019), a réalisé la musique de Tsunami (2019), Winslow (2019), Exercice de l’oubli (2019), Conte du Soleil (2018), Pourquoi l’Ouest ? (2018), et pour la danse, il a créé Respire (pour DansEncorps – 2018). Jean-François est également compositeur de musique de concerts, directeur musical et orchestrateur. Ses oeuvres comprennent La vallée des possibles : L’oeuvre de Camille Lefebvre (2019), Le porteur de rêves (2019) et Jean-le-Chasseur et ses chiens (2017).

Martine Beaulne, mise en scène
Troisième épisode

Martine Beaulne,mise en scène

Écoutez le troisième épisode

« Chaque concepteur est un artiste, à sa façon (...) Comme on fait une distribution de comédiens, on fait une distribution de concepteurs (...) Personne ne travaille pareil et il faut connaître les qualités de chacun. » — Martine Beaulne

Martine Beaulne

Martine Beaulne est comédienne, metteure en scène et enseignante de théâtre, oeuvrant professionnellement depuis 1975 dans le milieu théâtral, au Québec et ailleurs dans la francophonie. À sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, elle s’associe au Théâtre Parminou, avec lequel elle travaille pendant neuf ans et participe à la création de plus de vingt-cinq spectacles présentés au Canada, en France et en Afrique. Forte de ce bagage, la metteure en scène se démarque à partir de 1991. Elle monte plus de soixante-dix œuvres au Théâtre de la Veillée, au Centre national des Arts, au Théâtre du Nouveau Monde, au Théâtre du Rideau Vert, à La Licorne, à la Nef, à l’Espace Go, chez Duceppe, et à la compagnie Viola-Léger (Louis-Mailloux, 2010 et 2011). En 2000, avec André Melançon, elle co-réalise l’adaptation télévisuelle de sa mise-en-scène d’Albertine, en cinq temps, pour lequel elle reçoit le grand prix du public Loto-Québec ainsi que celui du Conseil des Arts de la CUM, section théâtre. Elle remporte également un prix Gémeaux. À l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, elle dirige divers opéras depuis 2013 : Les visiteurs de Menotti, La Voix humaine de Poulenc, L’Elisir d’Amore de Donizetti, Humanitudes de José Acquelin et Éric Champagne, et SVADBA d’Ana Sokolovic, qui remporte le Prix Opus en 2018. Boursière à maintes reprises du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, elle a enseigné à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM pendant plus de vingt ans. Elle recevait en 2013 le prix d’excellence en enseignement, volet carrière.

Allain Roy, direction artistique
Quatrième épisode

Allain Roy,direction artistique

Écoutez le quatrième épisode

« La musique et l’environnement sonore, c’est l’un des premiers sens qu’on a à la naissance, et je dirais même dans le ventre de notre mère (…) Quand on vient au monde, le son est quelque chose qui commence à nous habiter.  Donc le pouvoir que ça peut avoir dans une écriture scénique, c’est-à-dire quand on traduit un texte de théâtre sur une scène, ça peut être très puissant. » — Allain Roy

Allain Roy

Diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada section production, où il a d’ailleurs été enseignant sur une période de dix ans, Allain Roy possède un solide bagage de compétences et d’expérience dans le milieu théâtral et artistique. Il a été assistant à la mise en scène et régisseur auprès de nombreuses compagnies de théâtre en plus de faire des tournées au Canada et en Europe. Il a collaboré avec plusieurs metteurs en scène, entre autres Robert Lepage, Martine Beaulne, René-Richard Cyr, Brigitte Haentjens, Denis Marleau, Jean-Pierre Ronfard, dans au-delà de 130 productions. En 2009, il est revenu s’établir chez-lui en Acadie et depuis novembre 2018, il est directeur artistique et codirecteur général du Théâtre populaire d’Acadie.

Anita Landry, direction administrative
Cinquième épisode

Anita Landry,direction administrative

Écoutez le cinquième épisode

« Moi, je suis au service de la direction artistique, pour que les projets artistiques aillent de l’avant, que ce soit du développement de textes, de laboratoires, de créations, de diffusions, il faut que mes budgets s’adaptent aux projets que la direction artistique propose. (…) J’essaie de toujours dire oui mais ce n’est pas toujours possible.  C’est ça le côté plate de ma job je dirais, c’est la négociation et de ne pas pouvoir accéder à toutes les demandes. Mais j’essaie autant que possible de gruger d’un côté pour permettre au concepteur d’avoir ce qu’il a besoin pour que sa conception soit la meilleure possible et que l’argent n’a pas été une contrainte. » — Anita Landry

Anita Landry

Détentrice d’un baccalauréat en administration de l’Université de Moncton, Anita Landry a œuvré au sein du Théâtre populaire d’Acadie pendant près de 35 ans. Directrice administrative et codirectrice générale de l’organisation, elle a, au fil des ans, collaboré de près avec la majorité des directeurs artistiques de la compagnie, et a mené de nombreux projets qui ont contribué à la professionnalisation et au rayonnement du théâtre en Acadie, dont notamment la création et le développement du Festival de théâtre jeunesse en Acadie, qui fêtait en 2018 son 20e anniversaire. En 2019, elle recevait le Prix Marcus-BMO de la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada, en reconnaissance de sa contribution exemplaire au développement du théâtre de la francophonie canadienne.  Anita a quitté le Théâtre populaire d’Acadie à l’été 2021 pour une retraite bien méritée.

Au sujet du créateur

Wannabe, « désire devenir » : mot utilisé en langage populaire et qui est dérivé de l’anglais « want to be ».

« Mon nom est Jonathan Sonier, et je suis un musicien, auteur-compositeur-interprète (quand ça me tente) et un wannabe concepteur sonore dans le milieu du théâtre. J’ai eu la chance de recevoir le prix Suzanne-Cyr en 2020. Ce prix a été jumelé avec un stage, qui s’est déroulé avec le Théâtre populaire d’Acadie, situé à Caraquet, au Nouveau-Brunswick.

Afin de profiter de mon stage à 100%, j’ai décidé d’interviewer des gens du milieu du théâtre, de différentes sphères, que j’ai rencontrés pendant mon année avec le TPA et d’enregistrer le tout sous forme de balado à écouter pour les futurs wannabe concepteurs sonores et tous ceux qui s’intéressent au milieu du théâtre. »

— Jonathan Sonier

Jonathan Sonier est un guitariste compositeur et arrangeur originaire de la ville de Moncton. Il a débuté sa carrière de musicien dans la ville de Québec où il a obtenu son diplôme, en 2016, à l’Université Laval, en interprétation jazz. Pendant son passage à Québec, il a eu la chance de travailler comme guitariste, comme concepteur/compositeur sonore dans le milieu du théâtre et comme apprenti technicien de son au studio Pantouf, situé à Saint-Élie-de-Caxton. Après 6 ans loin de sa ville natale, il décide de revenir aux sources en s’établissant à Moncton, où il a ouvert un studio de son et une école de guitare.

Nos chaleureux remerciements pour le Prix spécial Suzanne-Cyr à la Congrégation Notre-Dame du Sacré-Coeur de Dieppe, N.-B. et à la Fondation ATFC pour l’avancement du théâtre francophone au Canada.

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Histoires de la côte

L’Acadie, lieu quasi-mythique sans frontières géographiques pour la contenir, répand sur la grève ses histoires au gré des marées montantes et descendantes. Celles que nous voulons vous faire découvrir dans ce balado sont plus que des légendes. Elles sont toutes basées sur des faits historiques réels et tirées du recueil de l’auteur J. Antonin Friolet intitulé Caraquet, Village au Soleil, publié en 1978 puis ré-édité et augmenté en 1980, sous le titre Voici Caraquet.

Découvrez-les par les voix de nos comédiennes et comédiens, agrémentées de captivantes mises en contexte fournies par nos historiens et, à la fin de chaque histoire, enrichies par des invités spéciaux qui viennent compléter ces récits incroyables, bien que réels.

Épisodes disponibles pour écoute

Photo de Mme Cordule Michon, qui a sauvé la jeune Anna Morais, âgée de moins de 2 ans, lors de la tempête de mars 1907. Sur cette photo du journal le Voilier qui les réunit 67 ans plus tard, au printemps 1974, Mme Michon venait de célébrer ses 100 ans. Collection Manon Morais.
Épisode 1

La dame des neiges

Écoutez le premier épisode

  • « Le poêle avait avalé la réserve de bois ainsi que le fauteuil berçant de la mère et tout article qui pouvait l’alimenter. La provision de nourriture aussi était épuisée, exception faite de quelques légumes gelés que l’on ne put faire cuire faute de bois de chauffage. Et l’eau potable que l’on gardait dans un seau suspendu par un clou au mur était congelée en une coquille dure. »

  • Manon Morais est la petite-fille d’Anna, cette enfant qui a miraculeusement survécu à la tempête dans l’histoire La dame des neiges. Manon a passé beaucoup de temps avec sa grand-mère pendant sa jeunesse. Elle nous parle d’Anna, de la résilience dont celle-ci a fait preuve pour élever seule ses 8 enfants après la mort de son mari et de la passion d’Anna pour la cuisine, en particulier la pâtisserie, une passion qu’elle a transmise à sa petite-fille.

  • Lectrice : Florence Brunet | Historien : Bernard Thériault | Invitée : Manon Morais (petite-fille d’Anna) | Poème : Cindy Morais-Harvey (arrière-petite-fille d’Anna) | Prise de son pour la voix de Florence Brunet : Jonathan Sonier | Prise de son, voix de Ghislain Basque et Allain Roy : Dennis Morton

Écoutez le supplément

Poème de Cindy Morais-Harvey
Cindy Morais-Harvey nous offre un poème dédié à son arrière-grand-mère Anna, l’enfant qui a miraculeusement survécu lors de la tempête de notre histoire. Ce poème est inspiré de celui qu’elle avait composé pour les funérailles d’Anna, le 19 septembre 1996.

Poète et artiste en art visuel, Cindy a publié le recueil Zizanie aux Éditions Perce-Neige en 1999, ainsi que plusieurs textes dans diverses revues et anthologies. Elle habite au bord de la mer à Bas-Caraquet : c’est un retour au Nouveau-Brunswick après avoir voyagé 15 ans en soutien à la carrière militaire de son mari. Cindy travaille présentement à plusieurs projets d’écriture.

Carte historique de l’île de Caraquet, datant de 1875.  Collection Fidèle Thériault.
Épisode 2

Le triangle tragique

Écoutez le deuxième épisode

  • « Il parcourut de son doigt la lame du couteau qu’Angèle avait aiguisé pour lui, mais le croassement de la corneille le fit sursauter et il s’infligea une légère coupure au doigt. Maudite corneille, cria-t-il, tout en enfonçant le couteau dans un billot. Il doit y avoir une meilleure solution pensa-t-il, et, sur ce, il sortit de la grange et tourna instinctivement la tête vers le chemin qu’avait pris Xavier. »

  • Né en 1927, Jean-Eudes Vienneau a grandi et vécu sur l’Île de Caraquet jusqu’à l’âge de 12-13 ans, au mitan du siècle dernier. Il y est d’ailleurs retourné seul à l’hiver 2018, à l’âge de 91 ans, à pied sur les glaces de la Baie de Caraquet, pour revoir l’endroit. Il nous parle de son enfance et de la vie sur cette île avec sa famille, qui a été la dernière à y habiter jusqu’au début des années 40.

  • Lecteur : Ludger Beaulieu | Historien : Clarence LeBreton | Invité : Jean-Eudes Vienneau (ancien habitant de l’Île de Caraquet) | Prise de son pour la voix de Ludger Beaulieu : Jonathan Sonier | Prise de son, voix de Ghislain Basque et Allain Roy : Dennis Morton

Écoutez les suppléments

Nous sommes allés rencontrer M. Vienneau afin qu’il nous parle de la vie sur l’Île de Caraquet au milieu du 20e siècle. À notre arrivée, ce jeune monsieur de 94 ans revenait tout juste d’entrer son bois de chauffage pour la journée. Ce qui devait être à l’origine un entretien d’une quinzaine de minutes s’est bientôt transformé en une passionnante suite de récits qui a duré plus d’une heure et demie, récits tellement captivants en fait qu’à un moment donné, on a rallumé notre enregistreuse afin de capter pour vous les histoires de ce vieux loup de mer, qui a vécu de la pêche pendant 57 années. Nous vous présentons ici deux de ses récits, celui de La pêche et un autre qui nous a plutôt étonné quand il nous a dit : « J’ai vu le tunnel ». C’est là qu’on a rallumé notre enregistreuse.

Écoutez le supplément

Un procès pour meurtre est toujours très complexe et celui du meurtre de l’île de Caraquet serait sûrement différent aujourd’hui en tenant compte du droit à l’accès à la justice dans les deux langues officielles pour tous les citoyens canadiens.

Mais voici aussi pour les férus d’histoire, quelques éléments qui ne figurent pas dans la version romancée de M. Friolet et qui sont tirés du livre des historiens Clarence LeBreton et Fidèle Thériault : À la découverte de l’Île de Caraquet, paru en 2017 aux Éditions La Grande Marée.

Écoutez le supplément

À partir du quai de Caraquet, vue sur la demeure de la famille Rive, le Seagull Inn (à gauche sur la photo) et le magasin général de Philip Rive (de l’autre côté du chemin en face du Seagull Inn). Collection Yvon Cormier.
Épisode 3

Les doigts brûlés

Écoutez le troisième épisode

  • « Marie-Estelle n’avait pas l’esprit à pratiquer les leçons de piano comme le lui avait recommandé Sœur Cecilia pendant la saison des vacances. Son esprit était ailleurs, à St-Andrews au sud du Nouveau-Brunswick, avec un jeune médecin qu’elle avait rencontré l’été précédent. »

  • En guise d’hommage à la famille Rive aujourd’hui disparue, nous vous offrons, à la suite de l’histoire, deux poèmes du fils aîné de Philip Rive, Harry Martin Rive.

    The old Fisherman (Le vieux pêcheur), et The Return of the Fleet (Le retour de la flotte), sont tirés d’un recueil intitulé Simple Songs of Simple Things, où le poète nous présente des scènes de la vie quotidienne le long de nos côtes, pendant la première moitié du 20e siècle.

    Les poèmes sont lus par Bernard Riordon en anglais. Ils ont été traduits et interprétés par Jean-Philippe Raîche en français.

  • Lectrice : Diane Losier | Historien : Clarence LeBreton | Invités : Bernard Riordon (lecteur des poèmes de Harry Rive en anglais) et Jean-Philippe Raîche (traducteur et lecteur des poèmes de Harry Rive en français) | Prise de son pour la voix de Jean-Philippe Raîche : Louis-Philippe Chiasson | Pianiste : Pierre-André Doucet (Nocturne Opus 9 No. 2 et Polonaise militaire de Chopin) | Prise de son piano : Xavier Richard | Prise de son, voix de Ghislain Basque et Allain Roy : Dennis Morton

George Paul, passeur culturel et aîné de la communauté Metepenagiag à Red Bank au Nouveau-Brunswick, nous parle des relations entre Mi'kmaq et Acadiens d'hier à aujourd'hui dans Toukkita et Cyranus.
Épisode 4

Toukkita et Cyranus

Toukkita et Cyranus est une adaptation du texte Les Fleurs Sauvages de J. Antonin Friolet.

Écoutez le quatrième épisode

  • « Cyranus revit Toukkita quelques jours plus tard. Il s’approcha d’elle et, sans lui parler, échangea une médaille sainte contre un collier de coquillages. Leur amour grandissait de jour en jour, mais la timidité inhérente à leur jeunesse – ils avaient à peine douze ans – les empêchait de se dévoiler leurs sentiments. »

  • George Paul est un passeur culturel et un aîné de la communauté Metepenagiag à Red Bank au Nouveau-Brunswick. Il est une voix importante dans les provinces Maritimes pour les questions qui touchent les Autochtones et très sollicité par les universités, les écoles et les agences gouvernementales pour sa collaboration.

  • Lecteur : Raphaël Butler | Historien : Bernard Thériault | Invité : George Paul (passeur culturel et aîné de la communauté Metepanagiag à Red Bank au Nouveau-Brunswick) | Conseillère sur le contenu : Monique Léger | Transcription des textes pour la traduction : Colette Gallant-McLauchlan | Traduction et voix de George Paul en français : Jean-Philippe Raîche | Prise de son pour la voix de Jean-Philippe Raîche : Jean-François Mallet | Prise de son, voix de Ghislain Basque et Allain Roy : Dennis Morton

Écoutez les suppléments

Voici, en version originale anglaise, l’entretien que nous accordé Georges Paul, passeur culturel et aîné de la communauté Metepenagiag à Red Bank au Nouveau-Brunswick. Il nous trace un portrait historique des relations entre blancs et Premières Nations d’hier à aujourd’hui au Canada atlantique.

Écoutez le supplément

Auteur-compositeur-interprète, lauréat d’un prix des « East Coast Music Award » en 2001 avec son groupe Red Ochre Band, George Paul fait revivre la musique traditionnelle mi’kmaq. Il a composé Honor Song, une chanson qui met à l’honneur et célèbre les racines et les traditions de son peuple.

Il nous raconte en mi’kmaq d’où lui est venue, au début des années 80, l’inspiration qui l’a mené à la création de cette chanson, un hymne à la culture et à l’héritage mi’kmaq. La version anglaise qui suit a été traduite en français et est lue par Jean-Philippe Raîche.

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Épisode 5

Voyage dans la nuit

Écoutez le cinquième épisode

  • « De la maison de la Piasse, pas la moindre lumière. Un bruit provenait tantôt de l’étable, tantôt du poulailler, tantôt de la soue à cochons. Soudain, une longue lanière jaillit du fossé, comme un serpent, et cingla la jument en plein travers sur le dos. Nellie coucha les oreilles, lâcha un hennissement et prit le mors aux dents. »

  • Robert Richard, archiviste en ethnologie acadienne au Centre d’Études Acadiennes Anselme Chiasson de l’Université de Moncton, nous parle de la légende du loup-garou, des superstitions et des phénomènes surnaturels en Acadie et ailleurs dans le monde. Il nous offre en terminant un enregistrement de Mme Séraphie Daigle-Martin de Baie-Ste-Anne qui nous interprète la chanson satirique « C’est la Rivière-à-l’anguille ». Mme Daigle-Martin a apporté une contribution phénoménale de 465 chansons traditionnelles et 152 contes au répertoire folklorique acadien recensé par Robert Richard.

  • Lectrice: Claire Normand
    Historien: Philippe Basque
    Invité: Robert Richard, archiviste, centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson
    Légende du Loup-Garou: Mme Édouard Savoie, gracieuseté du centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson
    Prise de son pour la voix de Claire Normand: Jean-François Mallet
    Prise de son pour les voix de Allain Roy et de Ghislain Basque: Dennis Morton
    Conseillère à la réalisation: Noémie Lavoie
    Mise en ligne: Annie Thériault
    Enregistrement, musique, environnement sonore et montage: Jean-François Mallet
    Réalisation: Allain Roy et Ghislain Basque

Écoutez le supplément

Le loup-garou en brin de laine

En Acadie, en plus de l’inquiétant chien noir qui rôde la nuit, le loup-garou pouvait aussi se manifester par un bout de corde ou un brin de laine qu’il fallait couper pour libérer la personne prisonnière du sort. C’est ce que nous raconte Mme Édouard Savoie, de Lamèque dans une entrevue qu’elle a accordée à Berthe Ferron en 1980, à l’âge de 93 ans.

Voir la transcription

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Pierre tombale de Azade Leboutillier et de son fils Alphonse, victime du naufrage du 5 novembre 1935, cimetière de Bas-Caraquet, Victimes des ondes
Épisode 6

Victime des ondes

Écoutez le sixième épisode

  • « Une grosse boite pour recevoir la morue avait glissé du pont et entraîné avec elle les hommes à la mer, à moins de deux cents mètres du quai et du rivage. Il n’y avait personne dans les alentours pour entendre les cris de détresse de ces pêcheurs paralysés par l’eau glacée de cette froide nuit d’automne. »

  • M. Charlie Richard est l’un des chanceux survivants de la tempête qui a provoqué le naufrage de 22 navires et la mort de 35 pêcheurs au large d’Escuminac, au Nouveau-Brunswick, dans la nuit du 19 au 20 juin 1959. Il nous raconte sa longue nuit en mer et nous parle des conditions de travail des pêcheurs de l’époque.

  • Lecteur: Clarence Poirier
    Historien: Philippe Basque
    Invités: Charlie Richard et Donat Lacroix
    Voix du curé: Rosaire Haché
    Chants grégoriens et chansons des 3 suppléments: Donat Lacroix
    Prise de son pour les voix de Clarence Poirier, Donat Lacroix et Philippe Basque: Jean-François Mallet
    Prise de son pour les voix de Allain Roy et de Ghislain Basque: Dennis Morton
    Conseillère à la réalisation: Noémie Lavoie
    Mise en ligne: Annie Thériault
    Enregistrement, musique, prise de son, environnement sonore et montage: Jean-François Mallet
    Réalisation: Allain Roy et Ghislain Basque

En supplément:

Originaire de Caraquet, Donat Lacroix est un pêcheur et l’un des chansonniers les plus connus de l’Acadie. S’inspirant de son quotidien, Donat a écrit de nombreuses chansons sur le thème de la mer et de la vie de pêcheur. Comme il le dit si bien lui-même : « J’ai une chanson pour chaque naufrage ». Et comme vous pourrez l’entendre, il a aussi une histoire pour chaque chanson.
Écoutez les suppléments

Donat Lacroix nous raconte ses 11 heures et demie de lutte contre les flots déchaînés pour revenir à bon port lors d’une tempête au large des Îles Miscou et Shippagan dans la nuit du 5 au 6 septembre 1988. Les événements de cette nuit de tempête lui ont inspiré la chanson «La Femme du Capitaine».

Donat Lacroix nous raconte les événements entourant la perte tragique d’un camarade pêcheur, le troisième frère d’une même famille à perdre la vie en mer. Ces événements lui ont inspiré la chanson « Vers un autre Port ».

Donat Lacroix nous parle du métier de pêcheur du siècle dernier à aujourd’hui et de la grande tempête du 5 juin 1914 à laquelle a survécu son grand-père.

« Jos Frédric », chanson bien connue de Donat Lacroix est inspirée des événements entourant cette tempête.

Invités et collaborateurs

Supports visuels

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Tempête

Un radiothéâtre inspiré du classique de Shakespeare

Le Salon du livre de la Péninsule acadienne et le TPA, dans un désir de collaboration, ont eu l’idée au printemps 2020 d’un radiothéâtre, alors que le TPA alimentait une chronique d’extraits de théâtre, lus en direct par des comédiens à la radio de CKRO.

Emma Haché, collaboratrice de longue date au Salon du livre et autrice dramatique, était la personne tout indiquée pour être au gouvernail de ce beau bateau. Elle a réalisé ce radiothéâtre à partir de son adaptation libre de The Tempest (Tempête) de William Shakespeare.

Épisodes disponibles pour écoute

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Épisode 1

Actes 1 et 2

Afin d’attirer sur son île le bateau où se trouvent tous ses ennemis, le grand magicien Prospéro provoque une tempête gigantesque. Le roi Alonso, le Prince Ferdinand et Antonio, le duc de Milan se retrouvent échoués sur cette île magique à errer chacun de leur côté. Tandis que Prospéro aidé d’Ariel les entraînera tour à tour dans sa vengeance, sa fille Miranda rencontre le prince Ferdinand et en tombe amoureuse. Prospéro surprend les amoureux ensemble et emprisonne Ferdinand.

Écoutez le premier épisode

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Épisode 2

Actes 3 et 4

Après avoir tenté d’assassiner le roi Alonso, Antonio le duc de Milan est en fuite quand il rencontre Caliban, le serviteur fourbe de Prospéro. Caliban propose à Antonio de s’associer à lui pour se débarrasser du roi de Naples et du magicien.

Écoutez le deuxième épisode

Tempête : en production
Épisode 3

Acte 5

Après avoir accordé la main de sa fille au prince Ferdinand, le magicien Prospéro tend un piège au roi Alonso ainsi qu’à Antonio, le duc de Milan et à Caliban, son serviteur fourbe. Mais le désir de vengeance de Prospéro prendra une tournure inattendue.

Écoutez le troisième épisode

Collaborateurs

En production